Ses tableaux éblouissants révèlent des instants de la vie quotidienne dans une atmosphère urbaine douce et lumineuse. À travers un langage pictural puissant et une sensibilité hors du commun, Jean-Yves Fremaux nous convie à un voyage au cœur de ses œuvres dynamiques et colorées. Cet interview avec l’artiste est une occasion rare de pénétrer dans son univers artistique et de comprendre l’inspiration qui anime son art.
Jean-Yves Fremaux est un artiste-peintre français reconnu pour ses tableaux figuratifs modernes de paysages urbains et de scènes de vie. Son style unique se manifeste par une combinaison subtile d’impressionnisme et de contemporanéité.
Né en 1947, il a commencé sa carrière en peignant à l’aquarelle, une discipline picturale exigeante qu’il a pratiquée avec passion. Cependant, sa soif d’exploration l’a conduit à l’abandonner au profit de la peinture à l’huile. Cette transition a ajouté une dimension tactile à ses œuvres contemporaines créant des textures riches et des effets de relief qui amplifient la vivacité à ses scènes de vie.
Dans sa quête de capturer la lumière et les émotions, Frémaux s’inscrit dans la lignée des grands peintres impressionnistes tels que Monet, Renoir et Degas. Tout comme eux, il excelle dans l’art de jouer avec les couleurs et la lumière pour donner vie à des tableaux contemporains qui semblent vibrer d’une énergie propre. Dans chacune de ses toiles, il crée des atmosphères uniques en capturant l’éclat du soleil qui baigne les rues ou les reflets chatoyants des pavés sous la pluie, invitant le spectateur à plonger au cœur de l’instant saisi.
Fremaux est reconnu pour ses tableaux emblématiques mettant en scène des paysages urbains rehaussés par la majesté de bâtiments historiques tels que l’Opéra Garnier, le Sacré- Cœur de Montmartre, le palais des Doges à Venise… L’artiste puise son inspiration lors de ses voyages à travers des villes à Paris, Lille, Bruxelles, Venise ou Rome, capturant avec une émotion palpable des moments de vie qu’il restitue sur ses toiles. Son regard aiguisé sur les détails architecturaux et les interactions humaines, se traduit par une richesse narrative dans chacune de ses œuvres.
L’essence de ses tableaux réside dans les scènes de vie dynamiques qui animent ses paysages. Qu’il s’agisse de passants dans les rues, de moments fugaces dans les cafés ou d’enfants jouant dans les parcs, c’est avec une précision saisissante, que l’artiste immortalise avec poésie des fragments du quotidien. Chaque oeuvre est un témoignage de moments précieux, nous transportant à des souvenirs profonds.
Jean-Yves Fremaux est bien plus qu’un simple artiste. Il est un conteur d’histoires visuelles, un maître de la lumière et un observateur perspicace de la vie. Il nous rappelle que la beauté réside dans les moments les plus simples de la vie. Ses tableaux suscitent l’admiration et l’émerveillement, témoignant de la maîtrise artistique et de l’âme créative de ce peintre visionnaire. Ses œuvres font le bonheur d’amateurs et de collectionneurs d’art bien au-delà de nos frontières.
J’ai toujours peint ou dessiné, aussi loin que je puisse remonter dans ma mémoire. Mon père était sculpteur sur bois et tout petit, je vivais dans cette ambiance de crayons, de fusains, de tubes de gouache. Quand on a demandé à Sir Hillary qui avec Tenzing avait réalisé la première ascension de l’Everest, celui-ci a répondu : « parce qu’il était la.. » La raison pour laquelle je peins est un peu de même nature. Parce que c’est comme cela, parce que je ne peux pas faire autrement, parce que c’est moi.
Ce n’est pas un choix, je suis citadin et je peins ce que j’ai sous les yeux, ce qui me séduit. Temoin de mon temps, je raconte ce qui me charme dans mon époque, dans mon espace, avec d’autres outils que les phrases et les mots. La peinture n’est elle pas une musique qui s’écoute avec les yeux ?
La lumière c’est la vie et je peins la vie.
Je peins ce qui me plaît, comme ça vient, chacun trouve ce qu’il souhaite et ce qu’il attend.
Longtemps, j’ai été aquarelliste, art subtil, discret et difficile, souvent présenté comme art mineur, ce qui est tout à fait injuste. Mais dont la pratique par exemple, ne permet pas techniquement une couleur éclatante où, le travail de la matière est absent car tout étant fondu et dilué dans le support de papier (et c’est une qualité de cette technique). Vu la nature du support, les grandes dimensions sont difficiles, voire impossibles à faire, je suis donc passé à l’huile et au couteau, entre autres, pour ces raisons.
Oui, les peintres du 19ème bien sur : F Bazille, Berthe Morisso, Marie Cassat et les impressionnistes americains : Wistler, childe Hassain, Theodore Robinson, et un coup de coeur particulier pour Henri Le Sidaner.
Il n’y en a pas, je commence directement par le détail qui m’intéresse, souvent le personnage principal, le reste se fait tout seul au gré de l’inspiration ou de ma fantaisie. Souvent, je prévois un décor autour du ou des personnages et finalement, j’en fais un autre en cours de route.
La vie est faite de quantités de petites choses délicieuses à côté desquelles nous passons, pressés par nos activités, sans les voir. Ce sont ces petites choses que je cherche et que je collectionne dans mes toiles.
Je peins ce qui me plaît, comme ça vient, chacun trouve ce qu’il souhaite et ce qu’il attend.
Terminer ma route, mon chemin sur mon chevalet.
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